La veille, on propose à ma mère d’exposer à la Fête de la Cerise à Thannenkirch. (Juste à côté de Bergheim, le village préféré des français. La classe, oui oui.) Dernières productions en urgence chez Clin d’Oeil Nature où je travaille.
Le lendemain, on installe le stand. Je retourne à la boutique chercher du matos de dernière minute pour ma mère (oui, on a été prises au dépourvu), pensant rentrer après tout lui ramener, prévoyant de me recoucher, car je n’arrive pas à me réveiller.
Je me gare à mi-chemin, parce que 0,1% de chance de trouver une place après la fin de la file, et ils ont déjà fermé l’accès aux voitures des exposants. Tout va bien, j’ai un chariot. Je prends juste un peu de place sur la route déjà serrée avec toutes les voitures arrêtées, avec indiscrétion sonore, mais pas grave.
Ma mère réalise soudain que je pourrais aussi exposer mes créations. Je ne suis pas sûre de ce que j’ai sur place, car notre quotidien actuel fait souvent face à des improvisations. Je rentre vérifier ce que j’ai à exposer, l’appelle pour confirmer que j’ai assez à montrer, elle demande au staff si je puis m’ajouter, elle me confirme, j’y retourne en traversant la moitié du village à pied le sac à dos plein et une valise à la main, parce que marre des manœuvres en voiture (mon endurance s’améliore, tout va bien).